Devant l'aggravation de la situation s'agissant du coronavirus Covid-19), la vice-présidente du Pôle Martinique de l'Université des Antilles, Odile MARCELIN FRANCOIS-AUGRIN, a décidé de prendre les mesures ci-après...
Ce jeudi, comme annoncé hier dans nos colonnes, les personnels enseignants, administratifs et de service ainsi que les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (campus de Schœlcher) sont entrés en grève.
Ci-après le compte-rendu, par un représentant syndical, des décisions prises en assemblée générale...
Depuis sa création en 2015, l'Université des Antilles n'a cessé d'être agitée par divers mouvements de protestation.
La situation s'est durcie ces derniers temps avec une lettre de 80 signataires (personnels enseignants et de service) appartenant aux deux pôles de l'établissement : les campus de Fouillole et de Camp Jacob en Guadeloupe ; le campus de Schoelcher en Martinique. Dans un Mémorandum, ces personnels dénonçent, exemples à l'appui, les graves dysfonctionnements qui affectent l'Université des Antillles dans son ensemble. L'argument habituel de la gouvernance selon lequel de méchants Martiniquais empêchent des Guadeloupéens de diriger l'établissement venait de s'effondrer.
Regroupés autour d'un mémorandum intitulé « Pour un retour à la sérénité et à un fonctionnement apaisé au sein de l'université des Antilles », des enseignants-chercheurs des pôles Guadeloupe et Martinique dénoncent un climat délétère et des pressions au sein de la gouvernance de l'UA. Ils ont rassemblé la presse ce matin, preuve à l'appui, pour alerter sur la situation.
Rien ne va plus au sein de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (campus de Schœlcher) de l'Université des Antilles.
Après un mémorandum accablant sur l'état de l'établissement, celui des 2 Pôles (Guadeloupe et Martinique), rédigé et signé par 80 personnels guadeloupéens et martiniquais, voici que le personnel de la Faculté des Lettres, dont les responsables (élus) n'ont cessé depuis deux ans de s'élever contre les violations répétées des textes et l'instauration d'un climat de terreur, voire de macoutisme, s'est réuni en assemblée générale le 19 janvier pour prendre, à l'unanimité, la motion ci-après.
La gouvernance de l'Université des Antilles ne pourra plus désormais invoquer l'argument facile des "méchants Martiniquais qui veulent empêcher des Guadeloupéens de gouverner".
Après leur lettre d'il y a deux semaines, lettre dans laquelle ils dénonçaient un management fondé sur "la terreur", voici qu'aujourd'hui les 80 signataires guadeloupéens et martiniquais rédigent le Mémorandum ci-après...
Les personnels de l’UFR de Lettres et Sciences Humaines réunis en Assemblée générale (AG) le 11 février 2020 de 12h à 13h30, ont constaté une dégradation croissante et inacceptable de leurs conditions de travail depuis plusieurs mois. Par conséquent, l’AG a voté à l’unanimité le dépôt un préavis de grève pour lemardi 18 février 2020.
Peu de gens ont vraiment pris connaissance du rapport HENIN et MANIN sur l'Université des Antilles.
La gouvernance a tenté de faire accroire qu'il lui était favorable, ce qui est complètemet faux comme chacun pourra le constater ci-après. D'ailleurs, l'avant-propos du rapport commence comme suit :
Oui, 78 et non...54, comme l'a déclaré E. JANKY, président de l'université, à FRANCE-ANTILLES Guadeloupe.
Et 78 enseignants et administratifs des 2 pôles que compte l'Université des Antilles : le Pôle Guadeloupe et le Pôle Martinique. C'est la toute première fois, depuis l'élection d'E. JANKY, qu'une déclaration commune émane des deux pôles. Cela réduit à néant le discours de la gouvernance selon lequel ce seraient des Martiniquais qui refusent de collaborer ! En fait, la grogne est toute aussi forte sur le Pôle Guadeloupe, mais avait tardé à se manifester.
Pour la toute première fois depuis que l'Université des Antilles a vu le jour (en 2015), des personnels tant du Pôle Martinique que du Pôle Guadeloupe ont publié une lettre ouverte commune dans laquelle ils dénoncent de la plus ferme des manières les dysfonctionnements de l'établissement qui, selon eux, sont la conséquence d'une gouvernance à la fois autocratique et autiste.
Que les députés guadeloupéens Victorin LUREL et Hélène VAINQUEUR-CHRISTOPHE défendent bec et ongles le Pôle Guadeloupe de l'Université des Antilles est tout à fait logique et normal (cf. leur déclaration ci-après). Le premier a toujours tout fait, à l'époque où il était président de Région, pour donner le maximum de moyens aux deux campus de son île : Fouillole et Camp Jacob. On ne peut pas en dire autant ni de l'ex-Région Martinique ni l'actuelle CTM. Ni de nos parlementaires martiniquais qui sont aux abonnés absents sur ce dossier lequel pourtant engage l'avenir des 4.500 jeunes Martiniquais qui étudient sur le campus de Schoelcher.
Un zéro pointé pour la gouvernance de l'Université des Antilles !
Ce mercredi 22 janvier, à l'Assemblée nationale, a eu lieu la présentation du rapport d'évaluation de la loi du 25 juin 2015 portant transformation de l'Université des Antilles et de la Guyane en Université des Antilles.
Rien ne va plus au sein de l'Université des Antilles !
Pendant un certain temps, la gouvernance de l'établissement a prétendu que tout était de la faute de ce qu'elle appelait "le clan MENCE-CASTER" du nom de l'ancienne présidente et avait, on s'en souvient, entrepris une honteuse politique "d'apaisement" à l'endroit des trois principaux dirigeants de l'ex-CEREGMIA, cela en vue de leur réintégration. Le Conseil d'Etat a mis fin à cette forfaiture en révoquant définitivement ces trois personnes de la fonction publique.
L'Université des Antilles comporte deux école doctorales (l'une pour les Sciences exactes et naturelles sur le Pôle Guadeloupe ; l'autre pour le Droit/Economie et Lettres/Sciences humaines sur le Pôle Martinique).