At his farewell speech as the chairman of the African Union in 2004, Mozambique’s then-president Joaquim Chissano surprised African leaders by delivering his remarks in Swahili.
Vient de paraître, aux éditions JC Lattès, un ouvrage au titre décapant, surtout par les temps que nous vivons… Nos ancêtres les Arabes – Ce que notre langue leur doit. Son auteur, Jean Pruvost était sur le plateau de La Grande Librairie le 13 avril 2017, avec Claude Hagège, Tahar Ben Jelloun et Muriel Gilbert.
Sur la photo, Jean BERNABE et Raphaël CONFIANT reçoivent, en 1999, un "doctorat honoris causa" de l'Université Autonome de Santo-Domingo (80.000 étudiants), la plus vieille institution universitaire du Nouveau Monde fondée le 28 octobre 1538 (au tout début du 16è siècle donc)...
Si l’œuvre de Frantz Fanon (1925-1961) est incontournable pour penser l’islamophobie contemporaine, dans le contexte français en particulier, c’est parce qu’il a mieux que d’autres compris les évolutions historiques de son temps, qui se reflètent aujourd’hui dans le nôtre.
Dans la première partie de cet article, nous avons tenté de comprendre comment et pourquoi le Martiniquais Jean BERNABE est devenu, aux Petites Antilles et en Guyane mais également au plan international, l'emblème ("le pape", disent les mauvaises langues) de cette discipline académique appelée "créolistique", plus connue sous le nom de "lingu
Créolistique ? Derrière ce mot un peu barbare se cache tout simplement l'expression plus courante de "linguistique du créole". Il s'agit d'un néologisme datant des années 60 du siècle dernier calqué sur les termes beaucoup plus anciens de "slavistique", "germanistique" ou "romanistique".
Au moment où l’on célèbre le centenaire de la parution du célèbre «Cours», Claire A. Forel, professeur en didactiques des langues étrangères/Linguistique anglaise à l’Université de Genève, s’élève contre les insuffisances de la nouvelle édition proposée par Payot en édition de poche
Attending a « Living Together Better » event in the City Hall of Paris’ 15th district – on the 1-year anniversary of the tragic BATACLAN concert hall attack – I was sitting next to a talented poet and journalist without knowing it.
Dans son essai “Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve”, la sociologue Kaoutar Harchi s’interroge sur la réception des écrivains algériens francophones : “Suffit-il d’écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un écrivain français ?”
par Joanna Guillaume http://www.controversehaiti.org/
Vendredi, 2 Septembre, 2016 - 21:05
La question de la langue est une thématique qui a suscité beaucoup d’intérêt dans l’histoire des idées de l’Occident. Au XVIII eme siècle, des penseurs comme Rousseau, Condillac ou encore Vico ont théorisé sur la question et essayé ainsi d’appréhender la controverse délicate du langage et de la langue.
Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale.
Kréyol sé pétet sel lang asou latè éti moun ki ka palé'y konpwann yo konnet tout bagay asou'y magré yo pa jenmen fè an sel lajounen létid an lengwistik adan tout lavi-yo. Adan sé lézot lang-lan, yo ka respekté moun ki matjé diksionnè, ki fè gramè, ki pibliyé liv adan lang-la kivédi espésialis a lang-la.
An tan lontan, adan kréyol Matinik, yo té ka kriyé sa "soukliyan". Epi an owkes la Dominik anni rivé, pa koté lé lanné 1980, i fè an bel chanté épi an bel mizik dèyè'y : "An touvé on soukougnan". Tout Neg ka palé kréyol asou latè anni pwan chanté-tala ek i fè an siksé estwòdinè.
par Jean Bernabé et Raphaël Confiant, membres du GEREC-F
Vendredi, 29 Avril, 2016 - 09:09
Au terme de la circulaire Savary de 1982 sur l’enseignement des langues régionales, la pénétration du créole dans les écoles des départements d’Outre-Mer[1] cessait d’être illégale[2].
Entretien réalisé par Pierre Barbancey http://www.humanite.fr/
Lundi, 25 Avril, 2016 - 22:51
Professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’université de Tel-Aviv, Shlomo Sand ne cesse d’interroger l’Histoire. C’est la fonction même de cette discipline, qu’il dénonce. Pour lui, l’Histoire a servi à la création d’un récit national, utile aux élites.