Ce numéro est tout à fait normalement consacré à la commémoration de la Révolution anti-esclavagiste et notamment du 22 Mé 1848 que l'historien communiste Armand Nicolas a été le tout premier à révéler et à mettre en exergue.
Martinique 1ère a décidé de retirer de ses programmes 3 émissions-radio : Tout lang sé lang de Daniel Boukman, Farin cho de Sully Cally, et La nature aux Antilles Le point commun entre ces émissions : elles ont un rapport à la langue et à la culture créole, elles sont animées par 3 figures importantes du monde culturel antillais.
A compter de fin juin 2018, les auditeurs de Radio Martinique 1è seront privés de trois émissions, pourtant largement appréciées et surtout existant depuis des années, et cela par la volonté de la direction de l'établissement et donc de son directeur, Jean-Philippe LEMEE, originaire de l'île de la Réunion.
Parce qu'ils n'en ont pas besoin. Nos "élites" politiques, intellectuelles, religieuses, associatives, médiatiques, artistiques, maçonniques et autres font le travail de contrôle et d'endormissement de la population (du peuple ?) martiniquais à leur place et elles le font excellemment.
Ce dernier numéro de "JUSTICE" nous arrive au moment d'une actualité agitée tant en Martinique (grève des bus de la CFTU, mobilisation sur le campus de Schoelcher etc.) qu'en France (ZAD de Nantes, universités et cheminots en grève) qu'au plan international (bombardement de la Syrie par les Occidentaux).
« Ces émissions sont faites parce qu’on est sûr d’accrocher des millions de cons » déclarait l’immense acteur Alain Delon aujourd’hui. Pour éviter des procès en diffamation et injure publique, il a demandé au CNRS une étude psychosociologique des fans de Touche pas à mon poste et de Cyril Hanouna. Les chiffres sont édifiants: 87% des spectateurs ont un retard mental.
La France libérale de Macron s’enfonce dans la crétinerie collective. Les chaînes de télé privées et la télé publique diffusent des programmes qui atteignent des sommets de médiocrité, voire d’imbécillité. Que sont devenues les émissions intelligentes de naguère ?
C'est la question que nous lui posons en espérant une réponse sous huitaine car sans réponse de sa part, nous nous trouverions dans l'obligation d'enquêter sur son cursus. Ou plus exactement nous chercherons à savoir si le brio de son cursus lui donne le droit d'être aussi scandaleusement partial sur une radio qui, certes ne vit pas de la redevance et de l'aide de l'Etat, mais des annonceurs publicitaires lesquels annonceurs misent sur la crédibilité du média qu'ils payent pour faire passer leurs pubs.
L'hebdomadaire du Parti Communiste Martiniquais nous revient plus dense et plus riche chaque semaine. Nous en profitons pour demander aux responsables de la librairie antillaise du centre commercial de la Galéria d'essayer de ne pas le placer sur un présentoir situé juste après la caisse puisqu'à ce endroit-là, les clients ont déjà payé leurs achats. Sans compter que sur ledit présentoir, "JUSTICE" est régulièrement masqué par des journaux de tiercé.
Patiemment, jour après jour, le Pr Gabriel MARION, professeur à la Faculté de Droit et d'Economie sur le campus de Schoelcher, récemment retraité, a tenu le journal de bord de la crise du CEREGMIA qui a d'abord secoué l'ex-UAG (Université des Antilles et de la Guyane), puis l'UA (Université des Antilles). Scandale lié à l'évaporation de plusieurs millions d'euros et pour lequel 9 personnes sont mises en examen (certaines d'entre elles ayant 7 mises en examen !).
Le numéro 1811 du magazine ANTILLA de cette semaine comporte plusieurs dossiers importants dont celui du chlordécone avec le Dr Jean-Michel MACNI (du Lorrain) ou encore la manifestation contre le retour des membres du CEREGMIA à l'Université organisée par le Comité Vigilance Anti-Corruption.
Comme d'habitude ce n° 11 de l'hebdomadaire du Parti Communiste Martiniquais, "JUSTICE", est riche en articles de toutes sorte. L'accent est mis sur la vision qu'à la CTM de ce qu'il fat faire pour sortir du bourbier dans lequel l'a enlisée la gestion PPM/EPMN et l'énorme dette que cette dernière a laissé à la nouvelle collectivité.
C'est ce qu'à subi il y a quelques mois le PNM (Parc Naturel de la Martinique) lorsque son président, Louis BOUTRIN, conseiller exécutif (indemnités: 2.800 euros par mois), avait décidé de procéder au licenciement du DGS, Ronald BRITHMER (salaire : 7.500 euros bruts par mois) pour un motif parfaitement prévu dans les textes de loi : l'insubordination.
Très instructif le numéro d'ANTILLA de cette semaine avec des sujets aussi variés que le tourisme, le logement social ou encore la pêche sans parler du Prix attribué à l'ESPACE SUD. Plus que jamais un hebdomadaire indispensable à l'information libre et exigeante dans un pays où des porteurs de micros se prennent pour des journalistes.
Le dernier numéro de l'hebdomadaire "JUSTICE" du Parti communiste martiniquais aborde des sujets d'une extrême gravité pour notre pays : d'abord, la situation financière très difficile de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) à cause des dettes énormes laissées par l'ancienne mandature, celle du dernier Conseil régional sous la houlette du PPM/EPMN ; les réclamations infondées de l'ACISE ou encore la loi sur l'immigration qui se prépare en France et qui sera donc en vigueur chez nous.
Ce numéro d'ANTILLA zoome sur une communauté très discrète, celle des Chinois martiniquais, dont il faut rappeler qu'elle a commencé à se constituer après l'abolition de l'esclavage, en 1953 très exactement, lorsque les planteurs békés furent contraints de faire appel à de la main d'œuvre de l'Inde et de la Chine pour remplacer les anciens esclaves qui ne voulaient plus couper la canne à sucre.
Le 8è numéro de l'année nouvelle de l'hebdomadaire JUSTICE, doyen de la presse martiniquaise, rappelle la nécessité qu'il y a, aujourd'hui plus que jamais à s'arrimer à l'idéal communiste. Comme en 1920, année où les tout premiers communistes martiniquais (Jules Monerot, André ALIKER, Juvénal LINVAL etc.) se rassemblèrent dans le fameux Groupe "Jean JAURES", le Parti Communiste Martiniquais continue vaille que vaille à porter haut cet idéal car il n'a jamais abandonné le terrain de la défense des travailleurs.