En grande banlieue de la capitale Nouakchott, Carlos Gil Casado cultive tomates, aubergines, gombos, concombres et feuilles de bissap. Un jardin vert rebaptisé El Jenna (« le paradis »).
Les Mauritaniens se sont habitués à l’image d’Epinal du ministre guindé, sans naturel, un ministre qui pense que quand on est ministre, il faut se départir du rire et même du sourire en public dans l’exercice de la fonction de ministre, éviter de sortir du périmètre délimité du costard, afficher surtout et en toute circonstance, un air grave, distant et hautain, même avec les anciens amis. Le nouveau ministre chez nous change du tout au tout, change d’amis, change de manière de parler, de marcher, de rire, change souvent d’épouse et d’habitat.
A 52 ans, Abdel Aziz Ould Dahi impressionne d'abord par son aisance à répondre à toutes les questions, même les plus surprenantes. Depuis trois ans, ce diplômé de l'Ecole Polytechnique de Lausanne en Suisse tient le gouvernail de la Banque Centrale de Mauritanie qu'il compte réformer en profondeur. Face aux forces centrifuges, il a entériné la mise en circulation du nouvel Ougiya, la monnaie mauritanienne et se prépare à amorcer les chantiers sur le changement de statut et la projection de son institution. Il répond ici, sans réserve, aux questions de La Tribune Afrique.
A 52 ans, Abdel Aziz Ould Dahi impressionne d'abord par son aisance à répondre à toutes les questions, même les plus surprenantes. Depuis trois ans, ce diplômé de l'Ecole Polytechnique de Lausanne en Suisse tient le gouvernail de la Banque Centrale de Mauritanie qu'il compte réformer en profondeur. Face aux forces centrifuges, il a entériné la mise en circulation du nouvel Ougiya, la monnaie mauritanienne et se prépare à amorcer les chantiers sur le changement de statut et la projection de son institution. Il répond ici, sans réserve, aux questions de La Tribune Afrique.
« La grandeur d’un homme ne se mesure pas à sa hauteur, mais à ses actions et ses actes en ce monde ». Cet adage pourrait bien s’appliquer à Mohamed Ly, professeur Cardio-Vasculaire et Thoracique, un des savants dévoués pour le meilleur de l’Afrique.
Plus de cinquante ans après la mort médecin-psychiatre Frantz Fanon, un nouveau livre montre l’actualité du militant Martiniquais. Sous coordination du critique et éditeur Bernard Magnier, avec la complicité du Tarmac et la scène internationale francophone, les éditions canadiennes Mémoire d’Encrier publient Sur Fanon[1]. Une trentaine d’écrivains et artistes, parmi lesquels l’Algérien Yahia Belaskri, le Tunisien Tahar Bekri, la Marocaine Lamia Berrada-Berca, l’Ivoirienne Véronique Tadjo, l’Haïtien Makenzy Orcel, la Française Valérie Marin La Meslée et le Camerounais Romualde Fonkoua, revisitent l’homme et son œuvre.
Le Mauritanien Bios Diallo partage avec nous sa contribution à ce livre.
Linguiste, le Professeur Ousmane Moussa Diagana est décédé le 9 août 2001. À titre posthume, son Dictionnaire soninké-français est enfin disponible. Par ailleurs poète, celui qui a su savamment dissimuler dans Notules de rêves pour une symphonie amoureuse et Cherguiya son amour à l’aimée et à sa Mauritanie, lègue à la communauté soninké dont il est issu un outil inestimable.
9 août 2001, 9 août 2016, voilà quinze ans que le Professeur Ousmane Moussa Diagana a quitté nos yeux. Mais poète et linguiste émérite, son œuvre demeure plus jamais parmi nous.