An tan lontan, adan kréyol Matinik, yo té ka kriyé sa "soukliyan". Epi an owkes la Dominik anni rivé, pa koté lé lanné 1980, i fè an bel chanté épi an bel mizik dèyè'y : "An touvé on soukougnan". Tout Neg ka palé kréyol asou latè anni pwan chanté-tala ek i fè an siksé estwòdinè. Sé dépi jou-tala, moun Matinik ladjé mo "soukliyan"-an pou ranplasé'y pa "soukougnan", mo yo ka sèvi Gwadloup tou. Mé ki "soukliyan" ki "soukougnan", sé menm bet-menm pwel, menm biten-menm bagay.
par Jean Bernabé et Raphaël Confiant, membres du GEREC-F
Vendredi, 29 Avril, 2016 - 09:09
Au terme de la circulaire Savary de 1982 sur l’enseignement des langues régionales, la pénétration du créole dans les écoles des départements d’Outre-Mer[1] cessait d’être illégale[2]. De fait, très vite, dès 1984, des expériences étaient mises en respectivement aux collèges de Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) et de Basse-Pointe (Martinique). Pourtant, le créole n’ayant jamais été listé dans la loi Deixonne (1951) ne bénéficiait pas du statut explicite de langue régionale de la République Française. On peut donc penser que c’est par effet de système (les D.O.M. étant devenus des régions de France, au sens administratif défini par la loi de décentralisation de 1982) que le créole a été considéré de facto comme une langue régionale. Alors que la signature par l’Etat français de la charte européenne des langues minoritaires a été déclarée anticonstitutionnelle, le créole, par décret en date du 09 février 2001, s’est pourtant vu attribuer un C.A.P.E.S dont le premier concours se déroulera les 5 et 6 mars 2002.
[1] À savoir la Guadeloupe, la Guyane, La Martinique et la Réunion
[2] de nombreuse mesures disciplinaires plus ou moins lourdes ont été prises à l’encontre d’enseignants du primaire ou du secondaire utilisant le créole dans leurs cours. Seule l ‘université, en raison de son statut des cultures échappait à une telle répression.
Entretien réalisé par Pierre Barbancey http://www.humanite.fr/
Lundi, 25 Avril, 2016 - 22:51
Professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’université de Tel-Aviv, Shlomo Sand ne cesse d’interroger l’Histoire. C’est la fonction même de cette discipline, qu’il dénonce. Pour lui, l’Histoire a servi à la création d’un récit national, utile aux élites. Un mythe chaud qui n’aurait plus lieu d’être et qui empêche toute avancée ; comme en Israël où il fait croire que Hébron ou Jérusalem sont la patrie des juifs.
C’est un jeune homme de 94 ans qui tweete ses humeurs sur l’actualité. Loin de s’endormir sur ses lauriers de directeur de recherche au CNRS et de « docteur honoris causa » de plusieurs universités, Edgar Morin développe une pensée non orthodoxe… En témoigne son soutien aux expériences de gauche radicale Syriza et Podemos, vilipendées par certains de ses confrères, mais aussi son regard sur l’Europe, les conflits au Moyen-Orient ou le multiculturalisme. Entretien.
Une langue vieille de 65 000 ans disparait avec sa dernière locutrice, Boa Senior, considérée comme la mère de l’Afrique et l’ancêtre de l’humanité.
Wikistrike tenait à rendre un hommage, rempli du plus profond amour et du plus noble respect, à Boa Senior, une femme vénérable de 85 ans, décédée dans l’indifférence générale le 4 février 2010, qui était la dernière locutrice de la langue BO, une langue âgée de 65 000 ans. La culture des îles Andaman, situées dans l’océan Indien, à laquelle appartenait Boa Senior est la plus vieille culture de l’humanité, remontant à la nuit des temps, bien plus ancienne encore que la culture des Aborigènes d’Australie qui remonte quant à elle à 40 000 ans. C’est tout simplement, en plus d’un trésor culturel et linguistique inestimable perdu à jamais, la doyenne de l’humanité qui s’en va, notre mère à tous.
Quel rapport entre les sciences de l'information et de la communication et le travail des Services spéciaux français regroupés dans la DGSE, vulgairement et bien rapidement appelés services de renseignement ?
Chapé kò’w, man té ka di’y, djel kolbòkò ki ou yé, djel fimel-bef, chapé kò’w, man hay sousèkè lalwa ek jannton lespérans. Chapé kò’w sakré vié kalté tjenbwa, pinez ti zibié. Epi man té ka tounen kò-mwen anlè paradi éti li ek konpè’y té ped bon kalté ped, nofwap pasé fidji an fanm ka bay baboul, ek lè ou gadé, flitijay an katjil ki pa jenmen avanni ka ba mwen balansin, man té ka swen van-an, man té ka démaré sé zonbi-a ek man té ka tann ka monté lot bò chinpontonng-lan, an lavalas toutwel ek tref savann ki man toujou ka chayé nan fonn-tjè mwen a wotè alanvè ventjem chanmot sé kay pi hototo a ek pou sa pwan pokosion kont djokté ka dégrennen sé labadijou-a, la éti an model soley lavilérien ka balvènen lannuit kon lajounen.