L’opportunité de maintenir à La Réunion une partie de l’argent des transferts publics rapatriés en France via la Taxe sur la Valeur Ajoutée perçue par l’État
Le 18 août 1971 se clôturait la convention du Morne-Rouge, où les communistes et organisations progressistes des départements d’outre-mer ont bâti un projet commun pour s’émanciper du pouvoir parisien. La délégation réunionnaise était composée de Bruny Payet pour la CGTR, Elie Hoareau pour le FJAR, Paul Verges pour le PCR, Antoine Minatchy pour le groupe le « Progrès », Lucien Biedinger pour Temoignage chrétien et Rolland Mallet pour l’UGTRF.
Un quart de siècle déjà qu’une poignée de militants, sous la bannière du Mouvman pou lo respé lidantité kiltirel rényoné, a relancé le combat pour la reconnaissance officielle du créole réunionnais et si nous avions écouté ceux qui nous disaient en 1997 « alé pat tro vit…domoun lé pankor pré… », nous aurions sans doute attendu des années cet acte juridique fondateur. Ils furent des nôtres au départ mais la stratégie de « rupture » que nous avions adoptée les a conduits à filer an zourit. Ils n’ont jamais été encartés mais clairement « de la gauche anticolonialiste » et quand certains d’entre eux ont sauté le pas, la posture politicienne vite acquise, il était impossible de compter sur eux car « la population n’est pas prête… » nous disaient-ils furtivement entre deux portes.
L’adoption le 8 avril dernier par l’Assemblée nationale de la loi sur la protection et la promotion des langues régionales a des effets sur d’autres secteurs que l’éducation. Toutes les administrations sont concernées.
Parce qu’il nécessite de combler des fonds marins uniques au monde, soustrait des quantités exorbitantes de matériaux aux écosystèmes locaux et favorise la persistance des véhicules à moteur sur l’île, un tel projet provoque des dégradations environnementales incalculables, ou plutôt qu’on ne pourra mesurer qu’au terme de longues années.
Tereos, le deuxième groupe sucrier mondial, connait une grave crise de stratégie. Les frondeurs ont pris le pouvoir sur fond de crise profonde du secteur betteravier en France. Il est légitime de s’interroger sur le devenir de la filière canne
Sa pa lo premié foi mi ékri in lartik dann zouanal témoignages po nout kamarade Lulu (Lucien ). Lote fois té pou son l’intervention ek bande marmaye dann collège Montgaillard, su la philosophie. Dayère mi invite à zot arlire lo lartik : « La philosophie à l’école ou l’école de la liberté », le 27 février 2013.
De multiples animations sont proposées à Saint-Paul dans le cadre de la Somèn Kreol. Un hommage sera rendu au mythique groupe Lézard vert, avec la réédition d'un vinyle.
Rentrer sur l’île, se reconvertir en pâtisserie, créer son entreprise… Stéphanie décrit toutes les étapes de son retour. « 9 ans de mobilité m’ont donné une certaine confiance en moi, une facilité à m’exprimer, l’expérience des entreprises métropolitaines. Sans cela, aurais-je eu la force de créer mon entreprise ? »...
« Dans notre civilisation imprégnée d’images, j’interroge la tentation d’une uniformisation du regard que nous portons sur l’histoire et sur le monde. » Artiste graphiste, Thierry Lo Shung Line est installé à Paris depuis ses études d’Arts plastiques à la Sorbonne. Avec les « icônes créoles », il réinterprète l’histoire à l’aune de sa recherche d’identité.
Le Groupe Bernard Hayot, sur le point d’acheter Vindémia à La Réunion, vient de se voir accorder la garantie de l’État pour un prêt de 115 millions d’euros au total, destiné à 6 de ses filiales. Parmi elles, Automobile Réunion SN (Renault), Cotrans Automobile SAS.
Le ruineux projet de la « nouvelle route du littoral » (NRL) ne se fera donc qu’à moitié. C’est que qu’a annoncé le président de région (Les Républicains) , alors qu’il est en difficulté pour le second tour des municipales. Bien placée, la liste d’Union de la gauche veut remodeler le transport sur l’île.
Révoltée par la décision de l'Autorité de la concurrence d'autoriser le rachat de Vindémia par le groupe Bernard Hayot, l'association ADECALOM annonce sa volonté de saisir le Conseil d'Etat et le tribunal administratif.
L'Autorité de la concurrence autorise le rachat de Vindémia par le groupe Bernard Hayot, mais "sous conditions" annonce-t-elle dans un communiqué ce mardi.
Palmarès. D'après l'association Transparency France, la Réunion serait la 6ème région la plus corrompue du pays. 24 affaires ont été répertoriées sur le territoire entre 1984 et 2013.
A l'instar du maire du Port il y a quelques jours, André Thien-Ah-Koon a lui aussi adressé un courrier au préfet Jacques Billant afin de réclamer des mesures contre la propagation du Covid-19 à La Réunion. Mais les mesures qu'il préconise sont radicales : le maire du Tampon voudrait interdire les bateaux de croisière pendant une "période de précaution".
Ce mercredi matin, le Costa Mediterranea a accosté au Port Est. Sur place, l'ARS distribuait des masques et une notice d'informations aux passagers à leur sortie du bateau.