Aujourd’hui, l’autonomie de Rodrigues a officiellement 18 ans. L’âge de la majorité, l’âge d’une plus grande indépendance. Alors que le Premier ministre est l’invité d’honneur à cet événement, des Rodriguais estiment que l’autonomie n’est qu’une illusion. Ils veulent plus d’indépendance pour décider de leur avenir et de ce qui est bon pour leur île.
Son argument: il s’agit du patrimoine de Rodrigues. Raison pour laquelle la Commission des Arts et de la Culture a déjà fait comprendre aux autorités centrales qu’une partie du butin devrait lui revenir. Du moins, si le coffre découvert à Rodrigues en août, par deux écologistes en randonnée, recèle bien un trésor. La question a été abordée pour la seconde fois au Conseil des ministres, hier.
Située au sud de l'île Maurice dont elle fait partie, l'île Rodrigue est un microcosme fort intéressant dans la mesure où la population créole y est largement prédominante (contrairement à Maurice où la population indienne domine) et français et créole sont les langues les plus parlées quoique l'anglais soit la langue officielle de l'état mauricien. Riche de traditions et d'une brillante littérature orale, Rodrigue fait peut parler d'elle, mais le journal de l'île, dont nous donnons à lire ci-après un exemplaire, permet d'en avoir un aperçu...
Une pointe de 64 197 touristes, dont 43 000 Mauriciens, enregistrée dans l'île l'année dernière. Les efforts de promotion touristique de Rodrigues génèrent les premiers dividendes. Ainsi, les derniers chiffres officiels par rapport à l'arrivée du nombre de touristes dénotent une progression d'au moins 10 000 de plus en 2015 par rapport à l'année précédente.