Dans le monde actuel, le Togo existe-t-il ? Y a-t-il un enjeu à la présidentielle du 22 février prochain ? L’écrivain togolais Théo Ananissoh nous l’explique à travers cette tribune d’une très grande qualité par sa vision décalée et sa portée politique, nous invitant à changer de paradigme et abolir pour ainsi dire ce qui a caractérisé jusqu’à présent l’Etat en Afrique : la politique du ventre. Cette tribune intervient quelques semaines après la conférence de l’écrivain à la Foire internationale du livre de Lomé (FI2L) sur le thème du « Statut et fonction de la littérature en Afrique ». Elle succède à trois autres textes publiés par l’écrivain depuis la résurgence des soubresauts démocratiques en août 2017.
(Agence Ecofin) - Le gouvernement togolais donne un coup de pouce aux produits locaux, en imposant des taux minimum à utiliser, dans le domaine de la boulangerie et dans la pâtisserie. L’intention a été matérialisée par un arrêté interministériel, datant du mois dernier, signé par les ministres en charge, de l'agriculture, de la santé et de l'hygiène publique, ainsi que du commerce et de la promotion de la consommation locale.
En 2011, Razak Adjei a quitté Tchamba, son village natal, pour poursuivre des études en économie à Lomé, la capitale togolaise. Il s’est vite rendu compte que les jeunes diplômés togolais font face à des taux de chômage élevés, et qu’un diplôme ne lui garantie pas un emploi. S’intéressant à l’agriculture, M. Adjei se disait qu’il serait mieux d’y investir son temps et son énergie.
A l'ONU, l'Afrique a très majoritairement voté pour que la Palestine soit reconnue en tant qu'Etat. Mais les suffrages des pays africains n'ont pas été unanimes.